LA CHASSE AU VOL.


AVERTISSEMENT: La fauconnerie n'est pas un art que l'on peut apprendre seulement en lisant des livres ou en regardant des photos. Elle necessite un effort "sur le terrain" de tout les jours avec l'aide, au début, de personnes compétentes

Cette page ne se veut donc pas être le "manuel" du fauconnier, mais juste donner une idée de ce qu'est l'art de dresser un rapace pour la chasse.


SOMMAIRE

  1. GENERALITES.
  2. OU ET COMMENT SE PROCURER UN OISEAU (en France)
  3. L'AFFAITAGE.
  4. LES ESCAPES ET LE CREANCEMENT.
  5. A L'OEUVRE.

1/ GENERALITE

 La fauconnerie est un art très ancien qui remonte à plus de 2000 ans avant J.C., et il se pratiquait en chine, en inde et au moyen-orient.
 Il faut attendre le 8° siècle pour le voir arriver dans l'Europe de l'ouest.

 Sport réservé presque exclusivement aux seigneurs, il connut son apogée pendant le moyen-age. Mais avec la venue des armes à feu pour la chasse, la fauconnerie fut délaissée.

 On retrouve cette passion en Amérique où elle s'est adaptée au espèces indigènes. Depuis quelques années, elle revient en Europe, surtout dans les pays anglo-saxons.

 Les connaissances des fauconniers sont appréciées dans différents domaines tel que la reproduction en captivité (qui a contribué à la sauvegarde du faucon pélerin entre autre), sur les plate-formes aéronautiques avec la lutte contre le péril aviaire, et, en une certaine mesure, à l'éducation (voleries, interventions dans les écoles et autres...).


2/ OU ET COMMENT SE PROCURER UN OISEAU (en France)

ATTENTIONNous rappelons que la détention ainsi que la capture de rapace est totalement illégale. Seul les personnes ayant effectué les démarches nécessaires sont autorisées. De plus le désairage d'autres espèces que l'autour des palombes et que l'épervier est STRICTEMENT interdite.

 La première chose à faire quand on veut devenir fauconnier c'est de ...
rencontrer un(e) fauconnier(e) et de le suivre pour comprendre cet art. Il faut savoir que cette partie de l'apprentissage est très importante, nécessaire et longue.

C'est au court de cette période que l'on sera mit à l'épreuve par son maitre fauconnier, celui ci testant votre réel goût et votre motivation pour la fauconnerie.

Une fois qu'il vous a donner son aval, qui n'est pas nécessaire mais comme il a commencé comme vous et parle avec son expérience en pensant à l'oiseau, vous devez réunir plusieurs conditions pour obtenir une carte D.U.T. (Détention, Utilisation, Transport):

Une fois ces conditions réunies, vous devez adresser un courrier à votre D.D.A.F. Mais rien n'est encore acquis: votre demande va être traitée par plusieurs services et vous aurez leur réponse en un certain laps de temps après.

Entre temps, vous aurez la visite de personnes habilités qui viendrons se renseignez sur l'état de votre installation, votre sérieux....

Enfin!! vous avez enfin l'autorisation du département. On peut donc maintenant (en théorie) se procurer l'oiseau tant attendu. Mais pour que la détention soit légale, il faut de l'oiseau soit bagué, et là!!! vive l'administration, Il faut encore attendre. Cela peut emmener jusqu'à un an après. (loupée la superbe forme de sacre tant attendue que l'on a choisit encore poussin  ;-(  ).

  Bon, imaginons que tout c'est bien passer et vous avez votre jeune oiseau en toute légalité (je le répète, une personne possèdant un oiseau illégalement n'est pas un fauconnier... on peut alors passer à la suite.


3/L'AFFAITAGE

L'affaitage est le fondement de la fauconnerie. Il correspond, en gros, à l'éducation d'un jeune chiot à la chasse.

Car tout puissant et beau que soit notre rapace, il faut savoir qu'il n'a pas, contrairement au chien, d'affinitées naturelles avec l'Homme.

Cette étape est la plus cruciale: Un mauvais affaitage = un mauvais oiseau. C'est mathématique.

Il faut tout d'abord que l'oiseau s'habitue et prenne confiance en son fauconnier.
Pour cela, pas de mystère, il faut passer du temps avec son oiseau. Ensuite, il faut savoir que l'on garde son oiseau "au ventre", c'est à dire que le nourrit d'une certaine façon pourqu'il garde ce que l'on appelle son poids de chasse. Et, croyez-moi, il n'y a pas de formule magique. Il faut peser son oiseau tout les jours (presqu'au gramme près), garder des traces de la pesée. Ce poids se détermine surtout pendant l'affaitage. Et là encore, il faut consacrer du temps.

3.1/Les différents types d'affaitages.

3.1.1 L'affaitage des oiseaux de bas vol (ou de poing).

nikita et julien

Il faut savoir qu'avec ce type d'oiseau, que l'on appelle de bas-vol,on n'utilise pas de leurre. L'oiseau part du poing et revient sur celui-ci. L'affaitage consiste donc à ce que l'oiseau est confiance au gant. Ceci débute par le fait de nourrir l'oiseau au gant. Lorsque l'oiseau à finit d'allonger (il faut se rapeller que l'on a un gros ! poussin) on peut commencer l'affaitage à proprement parler.

Cela consiste, toujours en controlant le poids, à effectuer des rappels au gants à des distances de plus en plus grandes. Bien sur, sur le gand, on dépose un morceau de viande. Lorsque la distante commence à être importante (+ de 2m), il vaut mieux effectuer ce travail en exterieur. Mais là, pas question de voir son oiseau dérober ses sonnettes, alors on l'attache à une filière et on continue.

Quand on pense enfin que l'on peut libérer l'oiseau en toute confiance de sa filière, on appelle çà " introduire" on continue à lui faire des rappels mais l'oiseau est libre.

Ca y est! votre oiseau revient au premier rappel?! On peut alors passer à la suite.

3.1.2/l'affaitage des oiseaux de haut vol (ou de leurres)
hoby et Julien

l'affaitage des oiseaux de haut vol débute comme ceux de bas vol. Mais on s'arrête à une petite distance de rappel au poing (env50 cm). Là on met l'oiseau en filière et les rappels ne se font plus au poing mais avec un leurre, suivant une technique particulière.

Ici se finit l'étape de l'affaitage. Passons maintenant à l'entrainement de l'oiseau à la chasse.

4/ LES ESCAPES ET LE CREANCEMENT

Juste un petit paragraphe pour vous parlez des escapes et du créancemant.

4.1/ Les escapes.

Malgré ce terme  anglais signifiant évasion, une escape est un animal, oiseau ou petit mamifère, affaiblit artificiellement qui servira de proie pour l'entrainement de l'oiseau. Nécessaire surtout pour le faucon, afin qu'il comprenne qu'il doit se centrer sur son fauconnier. On le lache en dehors de la vue de l'oiseau et celui ci doit la trouver et l'attaquer.

4.2/ Le créancement.

C'est une technique d'escape mais en ne donnant qu'un type de proie, afin que l'oiseau si attaque s'il en voit en cours de chasse. (pour la fauconnerie aéroportuaire, on peut créancer une Harris sur des vanneaux huppés par exemple). Généralement, la proie ne fait pas partie des proies habituelles et naturelles de l'oiseau.

Enfin, voici le grand jour où, après de long mois de travail, notre animal chéri va devoir faire ses preuves devant vos camarades lors de sa première sortie de chasse.

Conclusion sur ce qui vient d'être dit:

En aucun cas, je le répète, je n'ai fait cette page pour enseigner la fauconnerie.

Ce n'est qu'une vulgarisation de cet art destinée à le faire comprendre.

La fauconnerie demandant extrêmement de temps et d'investisement (personnel, financier...) ce n'est pas une activité pour tous. D'autre part compte tenue de la durée de vie des oiseaux, ce n'est pas, ET NE DOIT PAS, être une passion passagère, l'oiseau en souffrirait.

Enfin, passons au meilleur, la partie de chasse.

5/ A L'OEUVRE.

Après tout ce texte voici enfin quelques images de chasse avec des copains.

manu et dakota dako' et une corneille dako' et une corneille (bis) julien et hoby julien et hoby (bis) hoby sur le leurre

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Merci d'avoir pris un peu de temps pour lire ces quelques (!) lignes.

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